samedi 24 mars 2012

Scott Campbell x Casey Neistat

Attends, j'fais une GROSSE parenthèse avant.

( C'est trop con, j'me rends compte que j'ai enchainé 4 "Dimanche chats et musique" (DCM). Et c'est tout. Que dalle entre eux. C'est pourtant pas faute de découvrir plein de trucs via les internets et la vie.
Mais voilà, en ce moment, j'ai trop tendance à m'dire que ma prose comique fout le camp et que mon Q.I diminue à mesure que mes rétines se flinguent sur l'écran du laptop. Genre, je vis ma traversée du désert, j'ai l'impression d'être Jean-Luc Lahaye 2.0 (le côté ringard et violeur en moins).

J'sais pourtant bien que j'ai pas grand chose à faire pour que ça vienne, si ce n'est me bouger le cul, rassembler les idées qui pioncent dans le bocal et les 2 ou 3 bribes de phrases qui flottent à la surface. Je m'auto-persuade que je subis cette putain d'angoisse de la page blanche (avant même d'écrire) tel l'écrivain maudit (que je ne suis pas) alors qu'en fait, j'ai juste à me concentrer plus de 3 secondes.
On dit que "l'appétit vient en mangeant", j'crois qu'au fond, pour l'inspiration, c'est pareil: l'inspiration vient en écrivant. Ca fonctionne même dans un sens encore plus large. J'veux dire, pour écrire je m'inspire de beaucoup de choses. Souvent du quotidien, de ce que je vis, vois, entends, écoute, ressens. Parfois, j'm'inspire de personnes au charisme débordant, comme Loana ou Aimé Jacquet, par exemple. De mon lolcat qui ronfle, aussi.

Le plus lolilol, c'est que dit comme ça, ça a l'air finger in the nose de pondre un article tout plein de lolgifs. BAH OUAIS MAIS NAN. J'prends très à coeur ma propriété 2.0 comme j'te prends très à coeur, toi, cher lecteur infidèle. Voilà pourquoi je m'obstine à nécessairement coucher sur l'écran des articles longs et bien construits (enfin, surtout longs) pour te divertir alors que ce n'est pas absolument nécessaire. Au contraire, c'est même parfois chiant. Enfin, j'crois. Genre "plus c'est long, plus c'est bon", c'est que des conneries (pas d'accord? Tape-toi donc un Tolstoï et viens débattre après s'tu veux).
A trop enchainer les DCM avec assiduité et pas assez les articles lolgifés, ma propriété 2.0 a perdu du relief par manque de diversité. C'est trop con.

C'est trop con parce que via les internets et la vie, y'a plein de trucs qui retiennent mon attention et qui pourraient retenir la tienne sans avoir besoin de passer par un traitement analytique lolgifé. Ces trucs, souvent, j'les tweete parce que 140 caractères, ça laisse pas la place pour une analyse lolgifée. Et quand même, j'trouve ça trop con de les laisser s'oublier dans ma TL et celle de mes followers dont le nombre constant (c'est-à-dire, faisant fi de ces enculés qui te follow-unfollow en série traduisant ainsi de manière  grossière une certaine volonté de follow-back [pour info, le follow-back est une liberté, j'ai bien vu que t'étais DJ roumain/actrice porno/groupuscule écolo/casse-couille, je m'abstiens, volontairement, sache-le]) traduit un degré d'influence 2.0 de 0,002 (sur une échelle de 10).

Voilà pourquoi, présentement, je songe à repenser ma propriété 2.0.
Toujours des DCM, toujours des articles longs-(bien)-construits-parfois-chiants-mais-lolgifés et puis en plus, entre les deux, des post de 140 ou 141 ou 142 (enfin par-là quoi) caractères (garantis sans analyse lolgifée). Et ça commence juste en dessous, après la GROSSE parenthèse. )  




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Cette semaine, j'suis tombée sur cette vidéo démente de Casey Neistat (chouette découverte) où Scott Campbell t'apprend à bricoler vite fait une machine à tatouer et fait démonstration de son efficacité mais surtout de son talent avec le bras d'un pote, sur un banc, au beau milieu d'un parc, à la bonne franquette.
Scott Campbell qui était d'ailleurs présent à Paris, il y a 15 jours, à l'occasion du colette Carnaval, pour dédicacer son livre,  If You Don't Belong, Don't Be Long, entre deux séances de blind tattoo pour une poignée de chanceux (qui ont eu les couilles de le faire).


Bref, "Prison Tattoo Gun [...]" par Casey Neistat, c'est Scott Campbell en train d'faire du Scott Campbell:







KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

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