vendredi 29 avril 2011

Vous n'êtes cordialement pas invité au mariage de Kate & William.

Quoi? .. Bon tant pis, j'ai TF1, France 2, M6 pour le suivre (tous sous les mêmes angles) et je t'épargne les chaînes du câble.

Depuis le début de la semaine, on me tape continuellement sur le système avec le mariage de William & Kate ou Kate et William ou du Prince William & Kate ou du Prince William & Kate Middleton. Comme tu veux.


Drapeaux-souvenirs à Trafalgar Square à Londres (28 avril 2011)

V'là même qu'hier soir M6 a concocté TOUTE UNE SOIREE en leur honneur en commençant par un téléfilm retraçant l'histoire de leur rencontre. Un navet. Pas assez fidèle à la réalité, le faux William était bien plus beau que le vrai (oh Lord, heureusement que la guillotine n'existe plus).
S'en est suivi un reportage sur Kate, son style & co ET un autre reportage en mettant en parallèle les destins de Kate et Charlene, la future reine de Monaco. Passionnant.. Nan j'rigole et puis à cette heure-là, y'avait Tracks sur Arte avec une petite interview du Club Cheval.

3.28 minutes sur le Club Cheval..





3.28, c'est peu mais juste assez pour donner une leçon de style pré-mariage aux futurs mariés.
En commençant par une pensée pour William, à qui on aurait dû souffler à l'oreille, histoire de le rassurer un peu (parce qu'un mariage vu par à peu près 1/3 de la planète, pour moi, c'est potentiellement stressant) que "la solitude est la seule compagne qui ne s'enfuiera jamais". Avec ça, William, pour sûr, aurait dormi sur ses deux oreilles, tranquillou.
Et puis, pour un mariage réussi, Kate et Willliam ne devront jamais oublier l'essentiel... "une chemise YSL, c'est aussi important qu'un parking".

Panteros666, je t'aime.

Bon bah voilà, comme 3.28min, c'est court, j'ai finalement dû me résoudre à rezapper sur M6 et à me retaper les deux contes de fée de Kate et Charlene. Y'avait rien d'autre à la télé. J'te jure.

Bref, j'ai finalement réussi à m'endormir. J'ai dormi. Je n'ai absolument pas rêvé que j'épousais le Prince William, j'suis plutôt Jude Law tu vois.

Et voilà, ce matin j'me suis réveillée. Je m'extirpe tant bien que mal de mon lit douillet (quitter mon lit est, pour moi, toujours un moment extrêmement douloureux) pour aller déjeuner. J'allume la télé restée programmée sur France 2. J'avais pas encore réalisé que j'allais me bouffer le mariage princier british toute la journée, ou presque.
J'allume donc sur France 2 et je tombe sur Marie Drucker. Autant te dire que par réflexe, j'allais zappé. J'l'aime pas trop trop cette Drucker là. Et puis j'me suis vite ravisée quand elle a sorti "accueillons Mr. Karl Lagerfeld".
Si y'a Karl, ça m'intéresse.
Karl, fidèle à lui-même s'installe, la meilleure parade du monde (aux chiottes les carosses).


Mariage princier : Karl Lagerfeld taille ...


Ah, et puis y'a Stéphane Bern. J'l'aime bien Stéphane Bern.



Bon allez, combo Karl/Stéphane, je reste sur France2. De toute façon, c'est ça ou me taper une énième rediffusion d'une série que j'ai déjà entièrement vu en streaming et/ou me taper des clips de chanson que j'aime pas.
Et puis j'ai envie de voir à quoi ressemble la fameuse robe de Kate.

Défilé de gens ringards mais très bien habillées (classe ringard quoi), comme dit Karl, ce mariage n'est "pas très mode".
Mais tout de même, mention très bien pour la mère de Kate, Carole Middleton, fort belle et bien conservée (ce qui, au fond, doit pas mal rassurer Willy)




Arrivée de William et Harry. Uniformes. Très classes. Genre très très classes. J'veux dire, toi, beauf de France, ton uniforme de pompier volontaire tu peux le garder pour Halloween (et/ou pour choper les cagoles).


Serious faces now, please.

Une pensée émue pour les cheveux de William, partis trop tôt...


La Drucker que j'aime pas trop trop fait une sorte de compte à rebours pour l'apparition de Kate genre: "Kate devrait à présent faire son apparation d'ici 1h05/45/25 minutes maintenant".
Ca y'est, c'est l'heure. Kate sort enfin de l'hôtel dans lequel elle a passé sa dernière nuit de roturière.
Sa robe ne sera entièrement dévoilée qu'une fois devant Westminster.
Ca y'est j'la vois. Mince, elle est tellement belle que j'en avale ma gorgée de thé de travers.



Robe signée Sarah Burton, actuelle directrice artistique de la maison Alexander McQueen. Bel hômmage au défunt couturier.
"C'est une robe de mariée très raffinée dans le détail, beaucoup plus raffinée que celle de la princesse Diana. La robe de Diana n'était pas belle comme ça. C'était plutôt un rideau de taffetas blanc ! Les robes Alexander McQueen sont toujours très habillées. C'est très joli, relativement classique, mais ça va dans le décor, avec un petit air "années 50", qui rappelle Marylin ou la robe de mariage d'Elisabeth II". Parole de Karl.

S'en suit la cérémonie, alliance pour Kate, pas d'alliance pour William, chants barbares et autres traditions...

PUB. JOURNAL DE 13H PAS A 13H.

HEURE DU BAISER AU BALCON.
Wouuh wouuuh, le moment j'attends le plus après avoir vu la robe de Kate (alors que rappelles-toi, j'avais pas franchement prévu de me faire une journée Kate/William hein!).
Toute la famille la plus proche sur le balcon, des gamins hauts comme trois pommes qui saluent mieux que Miss France.
Pas tous très beaux d'ailleurs, si bien qu'on a droit à une réflexion plus que gratinée de la part de Karl, "Houla, elle est ingrate celle-là!". J'ai bien fait de rester sur France 2. Karl, je t'aime.

"Le baiser! Le baiser! Le baiser! Le baiser!", allez, on est deux milliards à scander ça (au moins dans notre tête).

Saluts.
Saluts.
Saluts (faut avoir les bras musclés pour être une reine).
Saluts.
Le baiser.
DECEPTION. C'est quoi ce poutou de merde?! Un truc à la vite, naze de chez naze. ... Ok, on n'est pas à Hollywood on est à Londres mais quand même!
Saluts.
Saluts.
Saluts.
Saluts.
Le baiser n°2.
RE DECEPTION. Putain, un double. Un double naze. Nan mais merde, avec un balcon comme ça, un uniforme comme ça, une robe comme ça, une foule comme ça, moi j'voulais un baiser de cinéma, enfin un vrai baiser mais façon cinéma, genre un truc presque théatrâle (dans la mesure du respectable, of course). J'espère qu'ils changeront un tantinet la version du baiser dans la prochaine adaptation cinématographique de ce foutu mariage.

Tiens voilà le double naze en vidéo (sans la réflexion gratinée de Karl.. dommage, c'était le passage le plus croustillant finalement):



Bon de toute façon je ne pouvais pas passer à côté du "mariage du siècle", tout comme je ne pourrais pas passer à l'autre "mariage du siècle", en juillet. Et puis, j'te raconte pas la tronche de ma timeline Twitter.. #royalwedding, #katewilliam, #, #proudtobebritish, #QILF (le comble du bon goût).

Pour moi, c'était #guiltypleasure..







mercredi 27 avril 2011

La danse des myopes.

Précisément, la danse des myopes et autres personnes atteintes de troubles oculaires de natures diverses.

Tu vois, à mes heures pas perdues j'exerce une profession bien trop sous-estimée/dénigrée enviée. 1 fois par semaine, je suis hôtesse de caisse.

Oui, "hôtesse de caisse", terme précis qui figure sur mon badge, pile au-dessus de mon prénom. Badge que je ne porte pas. J'suis une rebelle.
Mais pour établir une relation de proximité avec toi, cher lecteur, on va faire simple, on dira que je suis simplement "caissière", "hôtesse de caisse" c'est bien trop pompeux, ça fait trop employé de caste supérieure.
Bon, entre nous, avant qu'ils me collent leur "hôtesse de caisse" (à la place du "caissière") sur mon badge pour "valoriser" mon statut, j'leur avais dit que je préfèrais "ambassadrice", t'en déduiras qu'ils ne m'ont pas écouté.

On a tous plus ou moins cette vague image de la caissière de base: permanente foirée + couleur blond/paille option racines + mascara bleu + rouge à lèvres rose (rose rose). Un sens incontestable du style et un goût immodéré pour le raffinement.
Côté caractère: être amorphe, sourire en option (sourire automatique quand erreur de sa part), formules de politesse peu pratiquées.

Portrait magnifique (avec lequel je suis en totale rupture) et depuis toute petite on te répète que si tu ne travailles pas bien à l'école, tu finiras comme elle (définition du traumatisme de l'enfance alors que comme 80% des gamines de 6 ans, t'avais ta propre caisse enregistreuse et tu trouvais ça super classe).
Caissière ou le reflet d'une vie en échec. C'est l'idée qu'on se fait. En gros.

Seulement voilà, être caissière, c'est anthropologiquement intéressant. Uniquement anthropologiquement parce qu'entre nous, y'a plus épanouissant comme activité que de biper des cuisses de poulet et des reblochons en promotion.

Quand t'es caissière, tu découvres concrètement l'ampleur de la diversité humaine.
Quand t'es caissière, tu deviens, au choix, selon le profil du client: la personnification du courage, la souffre-douleur, la conne de base, la bonne à rien, l'objet de désir, l'interlocuteur humain.

Mise en situation pour illustrer les qualifications ci-dessus:
- la personnification du courage: en soi, la profession de caissière ne jouit pas d'une réputation des plus glorieuses cependant, des êtres suspceptibles d'empathie prennent  le parti de nous conforter dans notre condition misérable, malgré eux, en nous répétant, en boucle "ça doit être dur", "j'aimerais pas être à votre place". Cela part, certes, d'une bonne intention mais nous renvoie inmanquablement à faire face à notre vie de merde.
Mais quand comme moi, tu es en plus étudiante (en droit de surcroit), là, pour eux, tu mérites carrément la légion d'honneur. On rajoutera donc un "je vous admire", au choix, avant ou après le "ça doit être dur" et le "j'aimerais pas être à votre place".
Qualification gratifiante.

- la souffre-douleur: Résumons ça à la crise.
Qaulification émanant du profil type du client adhérent à la théorie du complot. "La carte de fidélité, c'est qu'un prétexte pour augmenter les prix, vous nous faites croire qu'on gagne de l'argent mais c'est pour vous en mettre encore plus dans la poche, J'EN VEUX PAS". Mec t'es libre, reste tranquille et vas chez Lidl si t'es pas content (mais tu n'as pas tout à fait tort).
Le drame du paiement refusé.

- la conne de base/bonne à rien: A croire que quand t'es caissière, t'as pas le droit à l'erreur et pour ton info connard, le prix qui passe pas, c'est pas de ma faute.
D'ailleurs, n'oublie jamais qu'une caissière a le pouvoir suprême: celui de te faire chier si elle veut. Tu sais, c'est vite arrivé de biper deux fois le même produit, de pas trouver le code de ton foutu filet de courgettes dans la liste alors évite ton soupir d'exaspération steuplé.

- l'objet de désir: cassdédi à tous les ouvriers du chantier d'à côté et aux relous du voisinage. Mention spéciale aux  pervers quinquagénaires (et aux autres).
C'est en partie à cause d'eux que j'ai décidé de laisser mon badge au vestiaire, comme une rebelle. Ceux-là, une fois qu'ils connaissent ton prénom, ils te lâchent plus JAMAIS. Même si j'ai déjà trois caddies à ma caisse et que chez ma voisine, la très moche, y'a personne, c'est à la mienne qu'ils vont venir (et rester) prenant soin d'arborer un sourire des plus louches en attendant de m'offrir leurs blagues les plus vaseuses, "non, j'ai pas la carte de fidélité, j'suis pas fidèle! ahahahahah" étant leur préférée.

- l'interlocuteur humain: change des chats.


Bref, tout ce développement, pour enfin en arriver au moment initial dont je voulais te parler. Celui juste un peu avant que le ticket sorte. Celui de payer. Plus précisément, celui de payer AVEC LA CB.
Un moment de flottement intense, de par son suspens (cf. le drame du paiement refusé).
Scène visuellement très intéressante quand le principal protagoniste souffre d'un trouble oculaire de nature à gêner sévèrement sa visibilité et à compromettre sa capacité à composer correctement son code de CB.

Quand t'es caissière, t'es parfois amenée à assister à des scènes surréalistes. Thom Yorke, dans son dernier clip (Lotus Flower) n'a rien inventé.
Ce con de myope/presbyte/astigmate qui s'obstine à vouloir entrer son code CB alors qu'il distingue à peine le clavier grave malgré lui une séquence culte supplémentaire dans ton cerveau. J'peux te dire que j'en ai un paquet.
Ce con de myope/presbyte/astigmate qui préfère gesticuler comme un bébé manchot dansant la samba plutôt que de mettre ses lunettes (qui, accessoirement, sont dans son sac mais qu'il, je cite, "ne préfère pas les sortir), tu le bénis.

Moi qui n'avait jamais rien compris au concept de la danse contemporaine je n'ai trouvé meilleur moyen d'illustrer, de façon modérer, ce que je suis amenée à voir, une fois par semaine. J'veux dire, un myope/presbyte/astigmate en train de taper son code de CB, c'est conceptuel, comme la danse contemporaine.


lundi 25 avril 2011

Je tumblr.

Aujourd'hui, c'est férié. Aujourd'hui, j'avais plein de trucs à faire, des trucs vachement importants (cf. j'suis étudiante et procrastinatrice assidue, tu vois un peu le topo, veille de reprise).

Mais nan, j'ai rien trouvé de mieux à faire que de me créer un tumblr.





Comme si c'était vachement important. Un tumblr alors que j'ai déjà un blogspot. J'peux être conne parfois. Ce sera juste une variante de ce qui se trouve ici, d'ailleurs l'adresse j'suis pas allée la chercher bien loin, j'l'ai piqué à  mon blogspot.

Hier, je n'envisageais pas encore de tumblrer et puis voilà, aujourd'hui oui. C'est tout moi.

En fait, mon tumblr ne sera pas complètement inutile, il me permettra simplement de poster des choses que j'ai envie de partager mais qui, à mon goût n'ont pas leur place sur mon blogspot. Un espace supplémentaire pour bloguer mes conneries. J'ai d'la ressource t'sais.







KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

dimanche 24 avril 2011

Dimanche chats et musique. #2

Ouais, j'sais, c'est Pâques, pour ne pas être hors sujet j'aurais plutôt dû faire une sélection lapin (ceux avec des poils + ceux avec un haut teneur en beurre de cacao) mais j'y peux rien, j'préfère les chats. SCUZE. 

Et si j'avais voulu faire ma pute, j'aurais fait une sélection d'agneaux kromeugnons juste pour te faire culpabiliser, toi, LE MANGEUR DE BEBE. Mais tu vois, j'suis pas une pute. Enfin, si, un p'tit peu.

En hômmage à tous les Pascal mangés aujourd'hui.


 Après avoir pris soin de versé une larme pour Pascal (tu lui dois bien ça quand même), tu reprendras, si tu le veux bien, tes esprits (et pas la lame de rasoir sur laquelle tu es dangereusement en train de loucher) et tu matteras les chats, kromeugnons eux-aussi, pour te consoler, pas pour te déculpabiliser, faut pas déconner non plus, t'as mangé un bébé quand même (POSE CETTE LAME J'TE DIS!).





























KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

mercredi 20 avril 2011

Salut, j'suis blogueuse-chroniqueuse.

Voilà 5 jours que je n'ai pas actualisé mon blog. 5 jours sans même poster une connerie. C'est fou.
C'est pas l'envie qui m'en manque tu sais, j'te dirais même que dans ma tête j'ai tout un lot d'articles sauvegardés en mode "brouillon" qui ne demande qu'à être publié.
Le truc, tu vois, c'est le manque de temps.
Enfin, le manque de temps ET la procrastination. Cette fichue procrastination.
Comme les articles, ça se poste pas par la force du saint esprit et que je n'ai pas encore trouvé d'adaptateur USB pour relier mon cerveau à mon PC et bien voilà, on en arrive là, 5 jours sans poster. J'te dirais en même temps que 5 jours, ce n'est que 5 jours alors on va pas en faire tout un foin.

Initialement, ça fait 5 jours que j'veux t'annoncer à toi, cher lecteur infidèle, une grande nouvelle.
Enfin, une grande nouvelle, tout est relatif, si tu te risques à la comparer à l'annonce officielle du mariage princier (celui de Monaco, pas l'autre), bien entendu, elle te paraîtra insignifiante, au moins aussi insignifiante que le menu hebdomanaire affiché au Restau U que tu ne fréquentes pas.

Là, j'voudrais bien un roulement de tambour steuplé, histoire de faire de ce moment un truc un peu solennel quand même.

Aucune onomatopée pour le roulement tambour? Fais chier. J'vais donc te demander, à toi, cher lecteur infidèle, de faire preuve d'un peu d'imagination.

... (là, c'est le roulement de tambour)

Je suis blogueuse-chroniqueuse.

Hin hin, je sens que tu t'interroges sur la signification exacte de ce statut. Attends, j'vais t'éclairer.

Séparons donc la chose, en deux parties.


Partie 1: Je suis blogueuse.

(T'as la haine, il servait à rien ton roulement de tambour pour celle-là.)

Je suis blogueuse, c'est pas une surprise, tu es même en train de  lire le fruit de cette activité. Je ne vais donc pas m'étendre sur ce point, j'voudrais pas te perdre tu vois.
Cependant, je voudrais éclaircir un point qui obscurcit un tantinet mon côté Bescherelle humain (maimes çi tu nautera queue je noeuds suit pas unfaï-ible).
Comment, précisément, suis-je censée écrire le mot "blogueuse"?
"Blogueuse", "bloggeuse" ou s'en branle?
Même si j'crois qu'au fond, on s'en branle, tu me laisseras choisir, j'suis sur mon territoire quand même.
Donc comme tu l'auras constaté, j'ai penché pour le côté francisé, "blogueuse" parce que l'autre, version anglophone j'm'y fais pas puisque dans ma p'tite tête de frenchy je lis "blojeuse" tout comme je lis "Ferjie".

Bref, j'ai dit qu'on s'en branlait. Passons donc à la partie 2, la plus excitante (pour moi).



Partie 2: Je suis chroniqueuse.

Les roulements de tambour, c'était pour celle-là.

Je suis désormais chroniqueuse depuis une semaine. Chroniqueuse pour le e-magazine du site U Got A Wish qui a ouvert il y a très peu. En cliquant sur le lien pré-inséré, tu te rendras compte que ce site est supra stylé, dans la veine de Vestiaire De Copines mais en mieux puisqu'il s'inscrit dans une optique de "social shopping", il s'avère donc bien plus ludique et plus riche par sa démarche. Bien entendu, le contenu du site n'est pas encore très étoffé mais faut bien laisser le temps au temps, il vient juste de faire son entrée sur la toile. J'dis ça, j'dis rien mais ça sent quand même le succès non?

Bref, U Got A Wish possède un e-magazine (que tu peux à l'aise mettre direct dans tes favoris) dans lequel on retrouve tout un tas de rubriques: Actu Mode, Art, Beauté, Cahier des tendances, Chroniques d'hommes, Cinéma, Dans le dressing de..., Green Shoppeuse, Inspirations Créateurs, Le corner des enfants, Musique, Photographie, Post-it, Sport, Street Looks, Visions de mode, Voyage.

Bien sûr, comme tout ce qui vient d'être lancé, il faut le temps de trouver ses marques, c'est pourquoi le début a été un peu difficile puisque la rédaction a été submergée d'articles (équipe de choc oblige) et par conséquent, tous les articles n'ont pu être publiés en temps et en heure.
Cependant, puisque tout se met en place petit à petit, en théorie, vous devriez retrouver mes articles tous les mardis et samedi.
Oui, je joue sur plusieurs fronts. Si tu suis mon blog, cher lecteur infidèle, tu devrais facilement pouvoir les déduire.
...
T'y es?

Oui, parfaitement, Actu Mode ET Musique. (J'veux croire en toi alors je déduis que t'avais forcément les bonnes réponses)
Actu Mode le mardi. Musique le samedi.

Voici mes premiers articles:
- Une indienne dans la ville
- The Weeknd.

Pour ton info, je suis pour le "like" alors si tu as le sens du partage, n'hésite pas à faire tourner l'adresse.

Par ailleurs, tu constateras, si tu lis les articles ci-dessus, que je reste fidèle à moi-même, tout comme les autres auteurs, c'est aussi ça qui fait la richesse du magazine U Got A Wish.
Les articles que j'écris pour U Got A Wish sont des articles que je pourrais écrire pour mon blog, il est par conséquent, assez probable que ce dernier soit légèrement moins actualisé (même si j'ai du stock dans le cerveau) mais TOUJOURS d'actualité puisque mon blog est mon espace de liberté où j'peux dire "PUTAIN DE BORDEL DE MERDE LA CHATTE A SA MERE LA PUTE", si ça me chante, alors que pour mes chroniques, tu comprends, je m'abstiens.

Bref, je tiens avant tout à remercier Kenza, grâce à qui j'ai la chance de faire partie de l'aventure U Got A Wish (qui, j'en suis sûre, sera belle), et bien évidemment, l'équipe U Got A Wish pour la liberté laissée à ses chroniqueurs.


Tiens, PROCRASTINATION, prends-toi ça dans la face pétasse:




KISSLOVEPEACEDANSTONCOEURCHAUD.

samedi 16 avril 2011

The Weeknd.

(Là, tu t'apprêtes à lire ma toute première chronique musique pour U Got A Wish, je suis joie mais sois indulgent, je débute!)

Non, pas de faute de frappe. Promis. Je parle bien de The Weeknd. Un obscur projet canadien (originaire de Toronto) qui fait le buzz depuis déjà quelque temps.








The Weeknd a tout compris, le mystère attise la curiosité. Et quand tu t’intéresses un tant soit peu à The Weeknd et que tu t’aperçois que le moindre morceau teasé est une bombe, forcément, JACKPOT.

The Weeknd, c’est un peu Mister Mystère, j’ai beau chiné à travers le monde 2.0, j’me retrouve avec si peu d’infos que j’ai l’impression de traquer un fantôme.

Certains semblent dire qu’il s’agit d’un groupe voire d’un collectif, j’veux bien moi mais j’ai plutôt l’impression c’est un chevalier qui fait cavalier seul puisque la seule identité que j’ai réussi à découvrir derrière The Weeknd c’est celle de Abel Tesfaye. Basta. T’as beau creuser, impossible d’aller plus loin.
The Weeknd, c’est Abel Tesfaye, point.

Côté production, même combat. Du mystère en veux-tu en voilà. Enfin, un chouia moins peut-être mais beaucoup de spéculations.
Beaucoup s’accordent à dire que 40 pourrait être le producteur attitré de The Weeknd, ces spéculateurs ayant pour principal argument que 40 est un proche de Drake (et accessoirement son producteur).
Ce n’est pas un raisonnement tout à fait impossible mais ce serait réduire les éloges de Drake (via Twitter) à propos de The Weeknd à de purs et simples coups de pub.

Ce serait très vilain de penser ainsi puisque Drake a l’air de prendre beaucoup de plaisir à partager les morceaux de The Weeknd sur son propre blog (http://octobersveryown.blogspot.com/) et ma foi, s’il s’agit d’un vrai coup de pub et bien, disons qu’il doit être ravi de voir moultes feedbacks plus qu’emballés par le projet.

Mais si tu veux bien, je ne préfère pas voir le mal partout, Drake restera donc pour moi, un dealer de sons coup de cœur et non un as de la communication 2.0.

Par ailleurs, s’il on s’en tient à la page Facebook de The Weeknd, très mystérieuse, Doc McKinney et ILLANGELO pourraient bien être « the men behind the scene ».
Ces producteurs étant les seuls « likes » de la page. On en déduira ce qu’on voudra mais il me semble bien que ce soit le raisonnement le plus probable (Drake ne serait donc vraiment qu’un dealer de sons).

Bref, passons le mystère planant autour de The Weeknd puisqu’il ne s’agit pas du plus important. Non, le plus important se nomme House Of Balloons.

House of Balloons, la mixtape de The Weeknd avec 9 titres qui te secouent de l’intérieur.

Difficile de décrire et décrypter précisément le style de House of Balloons. C’est doux et sirupeux comme du R&B pure love, avec une touche d’électro qui sonne très anglaise mais aussi un soupçon de Hip-Hop/Rap US, certains passages de textes étant savamment rappés, un peu de Soul par-ci par-là et de Dubstep pour l’ambiance lugubre et nocturne.

Le premier titre, High For This m’a immédiatement fait penser à Jamie Woon (dont le prodigieux titre Night Air est produit par Burial), autant pour le style et l’univers assez dark de l’instru que pour la voix en elle-même puisque celle d’Abel est assez similaire à celle de Jamie, au moins toute aussi captivante.

House Of Balloons, par son atmosphère nocturne et brumeuse n’est pas non plus sans rappeler celle de James Blake (notamment avec le titre Limit To Your Love) et son esthétique n’est pas étrangère à celle de Drake.

House Of Balloons, des histoires de sexe, de drogues, de femmes, d’argent dont la dureté disparaît quasi instantanément dès lors qu’on entend la voix sublime et délicate d’Abel (et pourtant, s’il on s’en tient aux paroles, le garçon a plutôt l’air torturé).

House Of Balloons est une mixtape obsédante qui s’écoute en boucle, sortie il y a peu (après un très très long teasing), elle est téléchargeable gratuitement sur le site de The Weeknd en personne: THE-WEEKND.COM.



House of Balloons t’as plu?
Dans ce cas, il serait bon, si ce n’est pas déjà fait, que tu te penches sur le cas Frank Ocean, membre du groupe Odd Future (au passage, Odd Future sera en live au Social Club, le jeudi 5 mai !), dont l’albumNostalgia/Ultra est une pure merveille, à écouter en boucle lui aussi.




(Chronique à retrouver: ICI.)

mercredi 13 avril 2011

Fausse(s) joie(s).

Ellos.

Nan, t'inquiète pas, j'suis pas en train revisiter la langue anglosaxonne pour la mettre à ma sauce, j'suis pas Bernard Pivot (quoique.. même lui j'suis pas sûre qu'il en ait franchement le droit).

Ellos, c'est ma fausse joie du jour.

Peut-être bien que tu connais pas encore, j'connaissais pas y'a 1h mais autant te le dire cash, tu perds rien.
Bien sûr j'vais quand même te filer l'adresse, ça t'évitera de le googler (solidarité entre les flemmards oblige), j'sais bien que par curiosité, tu voudras y faire un tour toi aussi.

Mais avant de te filer le lien suprême, faut quand même que j'te mette en garde, histoire que tu tombes pas de haut, comme moi (matte, matte, matte, matte le PUR ALTRUISME!).

J'te plante le décor (pas de quoi rêver, j'me suis pas encore exilée aux Bahamas).

Il est 22h02 ou 22h03, ou 22h04, j'sais plus très bien et puis toutes les horloges que je consulte sont en désaccord, elles n'affichent jamais la même heure au même moment.. J'crois qu'à la base c'était une stratégie que j'avais mise en place pour tenter de lutter contre mes retards incessants (et inévitables).
Une stratégie bien ficelée et savamment étudiée.

D'abord mon point de repère, c'est l'heure qu'affiche mon PC. J'me dis que c'est la seule vraie heure, l'heure nucléaire, parce que c'est la seule que j'ai pas touchée.
A partir de cette heure-là, toutes les autres sont trafiquées, par stratégie.

A commencer par mon réveil. En théorie, 12 minutes d'avance. Me demande pas pourquoi précisément 12 minutes d'avance. C'est juste que tu vois, psychologiquement, j'ai moins de mal à me réveiller à 6h12 qu'à 6h00. C'est con hein.

Ma montre? 2 minutes d'avance. Pile le temps que j'mets pour atteindre mon arrêt de bus en courant. En courant comme si j'étais en retard comme ça j'arrive en avance.
Sauf que tu vois, vu que je sais que ma montre avance de 2 minutes, en incorrigible et éternelle retardataire, j'me dis, en lisant l'heure, le mascara dans la main, que j'suis large, il me reste 2 minutes (alors qu'en fait, au moment où j'dis ça, le bus est approximativement à 150m de mon arrêt).
Donc même en courant, comme si j'étais en retard, j'l'ai jamais ce foutu bus, sauf si lui-même est en retard (ce qui n'arrive que trop rarement à mon goût).
Finalement, si on était tous en retard, on serait tous à l'heure.

Mon iPhone? Bah en fait, lui aussi il est à l'heure, la vraie. Moi qui était persuadée qu'il avait deux minutes d'avance, comme ma montre.. Ceci-explique cela.

Bref, j'me rends compte de toute façon que je surestime toujours mon pouvoir d'auto-tromperie.

Mais bon, c'est pas le sujet, j'sens que j'te perds là. ELLOS!

Il est donc APPROXIMATIVEMENT, 22h. J'suis devant mon PC, Hotmail/Gmail/Facebook/Asos/Zara/Topshop. C'est bon, j'ai tout checké.
La télé en fond sonore alors que j'écoute l'album de The Shoes, Crack My Bones (que je vous conseille sincèrement), cherche pas, j'suis ultra polyvalente.

Vu que la télé est en fond sonore, je n'y prête pas attention, jusqu'à ce qu'une pub fasse tilt en 15 secondes top chrono.
Un fougueux coup de guitare un peu folk me fait sursauté, forcément, j'me retourne.
Une grande blonde qui, tantôt déambule façon catwalk devant un mur lumineux, tantôt la joue charmeuse coquine au bord de la piscine (vas-y que je tripote ma tignasse).
Jusque là, j't'avouerai que ça m'a pas fait franchement rêver.
Et puis là, la phrase qui pourrait presque changer ta vie: "Ellos.fr, la mode suédoise vous va bien".

Wow wow wow WOW, what's fucking going on?

Ellos, Asos, Asos, Ellos. Note les similitudes.

Tu vois, en un millième de secondes, j'me suis dit "PUTAIN, UN ASOS SUEDOIS!!" (les majuscules sont nécessaires, j'étais vachement emballée à cet instant).
Surtout quand on connait les Suédois, on peut s'attendre à un truc assez pointu.. Ok, "ma chérrrie" (comme dirait Cristina Cordula), vois plus loin que H&M s'il-te-plaît.

Tu vois, quand on me parle suédois, vestimentairement parlant, j'pense à Minimarket, Rika, Filippa K mais surtout ACNE.
Autant te dire que j'voyais en Ellos un Asos ++.

Pas besoin de me précipiter à mon ordinateur, j'y étais déjà.

La pub à peine terminée que j'suis déjà en train de taper ELLOS.FR (tiens, il est là le lien suprême). Pleine d'espoir. J'avais déjà en tête le numéro (le numéro, pas le code) de ma CB (que je connais quasi par coeur comme toute bonne acheteuse compulsive qui se respecte).

Oui mais voilà, Ellos.fr, c'est pas franchement le showroom Acne.


Fausse joie n°1: la page d'accueil.



En soi, pas de quoi pleurer tout de suite mais tu vois, à peine affichée qu'elle m'agresse avec sa pub (vue il y a 15 secondes à la télé) qui démarre automatiquement.
J'sens déjà que j'vais le détester ce foutu coup de guitare.
L'affichage me parait un  peu cheap mais je note tout de même, parce que c'est difficilement ratable, que les frais de ports sont offerts. Forcément, j'vais creuser.

Me voilà donc en expédition au rayon femme (puis chaussures). Accroche-toi niveau mental, Ellos ne t'épargnera pas.


Fausse joie n°2: Le slogan, "Ellos.fr, la mode suédoise vous va bien".

Permets-moi de contester seuplé.
Ma déception est immense.. Envolé mon espoir, éclipsé la dernière collection Acne que j'avais encore en tête, anéantie mon envie de shopping, occulté mon numéro de CB.
Ellos.fr, à mille lieux d'Asos.fr (que je chéris encore plus fort maintenant).

J'ai cliqué sur "robe" en premier, comme par automatisme.. J'aurais pas dû. J'ai  l'impression d'avoir attéri chez Blanche Porte (voire les pages les plus ringardes des 3 Suisses/La Redoute).
Mon désarroi et mon incompréhension sont totals.. "Ellos.fr, la mode suédoise vous va bien". PUBLICITE MENSONGERE.
Vas pas croire que j'suis une modasse ultra pointue, qui délaisse tout ce qui est "so 2010" mais bon, j'fais quand même face à ce genre de trucs:



Permets-moi donc de remettre en question la véracité du discours tenu, "Ellos.fr, la mode suédoise vous va bien".
Et puis au cas où t'aurais pas encore assez de mal à te projeter dans ces robes, on te propose l'option défilé. En général, après cette option, t'es définitivement fixée.

Et puis j'suis allée au rayon chaussures..

 




Ouais, toi aussi tu te sens visuellement agressée? ...


Mais voilà, ce serait réducteur d'achever l'article sur une paire de cuissardes léopard (le comble du chic et du bon goût) puisqu'il ne faut pas faire de ma sélection ci-dessus, une généralité et se dire que décidément, tout est pourri sur Ellos.fr (ce qui serait faux).
Certes, de prime abord, je conteste "Ellos.fr, la mode suédoise vous va bien" mais quelques pièces pourraient bien me faire tout de même passer commande (en plus, les frais de port sont gratuits baby, n'oublie pas).
Oui, il y a quelques pièces qui pourraient se révéler être de vrais bons plans sachant que les prix sont plus qu'alléchants.

Voici ma sélection dans la catégorie "bon à prendre" (voire carrément "canon"):

   


 


 



Et, ça, c'est dans la catégorie "STUCK IN MY HEAD":