Être sain, c'est pas simple.

Déjà qu'être sain d'esprit c'est pas easy mais alors de corps ça l'est encore moins.

Même si je dis officiellement ne pas prendre de résolutions parce que c'est pas mon genre et qu'on sait TOUS qu'elles ne tiendront pas la distance, officieusement, j'avais pris celle d'être plus en forme, comprenez avoir simplement une meilleure hygiène de vie.

J'ai mis du temps à me motiver pour la mettre en application, 2 mois plus exactement (voire 2 mois 1/2), j'dis pas que mon cerveau est lent (#autoflagellationtime) mais c'est simplement qu'en amont de la mise en route effective de ma résolution style Gwyneth Paltrow (quoique là, c'est quand même extrême) bah y'a toute une préparation psychologique parce que le sport, chez moi, c'est pas franchement une seconde nature.

Mais ça y'est, j'me suis enfin mise à (re)faire du sport.
Je reconnais, j'ai la chance d'avoir un vélo elliptique à domicile, c'est plutôt cool parce que j'sais d'avance que si j'avais dû me bouger dans une salle de sport, je l'aurais simplement envisager et je ne l'aurais jamais fait.

Le vélo elliptique ça me convient très bien, parfait pour faire du cardio, c'est ce que je recherche (et je complète mes séances par quelques abdos fessiers, pas par plaisir mais tant qu'on y est hein!) principalement parce que niveau endurance j'suis proche de la grand-mère octogénaire..
J'ai un souvenir douloureux qui remonte à quelques mois, une espèce de course dans Paris d'un club à une gare, un sprint contre nature pour pécho le premier RER...
J'me souviens encore avoir été à bout de force au bout de deux minutes (bon en même temps, j'métais trémoussée toute la nuit hein!), je songeais même, dans un élan dramatique, à lancer à mes amies sur un ton des plus désespérés, criant (bah ouais, elles avaient un p'tit peu d'avance sur moi) dans un dernier souffle "allez-y sans moi, j'vous ralentis, j'préfère mourir héroïquement, là, sur le bitume froid et sale d'un trottoir parisien".
Bien sûr, j'laurais fait plus courte parce qu'évidemment niveau oxygène, j'étais plus que dans les réserves.
Mais il n'en a rien été, j'ai tenu jusqu'au bout, tant bien que mal (enfin plus mal quand même) et puis finalement on a raté le RER convoité (à très très peu de choses), au moins, j'ai eu le temps de récupérer.


Après cette mésaventure qui n'aurait pas dû en être une j'me suis dit "putain, c'est chaud quand même gamine, tu tiens pas la distance et t'as 22 ans".
Bah, j'me suis dit que si à 22 ans j'avais la condition physique d'une granny, à 30 j'avais un pied dans la tombe.

Alors bon oui, faire du sport, c'est THE solution, y'a pas de secret. Le truc, c'est qu'évidemment, faut trouver le temps de se caler des séances, c'est pas toujours facile mais en théorie "quand on veut, on peut". Faut croire qu'avant j'voulais pas.

Je m'attristais autant sur ma condition physique que sur mon corps lui-même. S'empater, forcément, c'est pas très exaltant.

Quand faut y aller, faut y aller. J'suis pour l'instant en mode quasi intensif, avec environ 4 heures par semaine. Forcément, à ce rythme là, au bout de 3 semaines, on commence déjà à voir des résultats, la rançon de l'effort. GROS KIFF.
A se voir s'améliorer, ça motive, en somme, c'est une sorte de cercle vertueux. Et puis mine de rien, psychologiquement, ça fait du bien aussi.

Finalement,  je fais du sport plus pour me maintenir en forme et me tonifier. Bon ok, en vrai, j'veux juste les fesses de Bar Rafaeli, la bombasse israëlienne qui a conquis Léo.

Physiquement parlant, pour moi, Bar, c'est THE body.

Je ne fais donc pas de sport pour ressembler à une brindille façon Kate Moss parce que ça impliquerait une bonne dose de drogue quotidienne + un jeûn permanent (ok, un quartier de pomme de temps en temps histoire de dépérir plus lentement), et que ni l'un ni l'autre ne m'intéressent.

Le sport est une chose, mais pour une bonne hygiène de vie, faut aussi de pencher côté bouffe, là c'est une autre histoire.

La bouffe, c'est la vie.

Voilà pourquoi, chez moi, le jeûn, c'est pas pour demain.
On peut pas dire que je fais vraiment attention à ce que je mange, j'ai tendance à céder trop facilement à  mes pulsions, en même temps, j'ai la chance de ne pas grossir démesurément même si, comme la plupart des filles, j'ai la fâcheuse tendance (obsession) à me dire "je serais quand même mieux avec 2 ou 3 kilos en moins".

Bah ouais, mais j'fais quoi face à ça moi?

 

Réponse évidente: "bah, j'le mange".

Réponse pas évidente: "je prie pour que la science trouve ENFIN (et rapidement) un moyen de le rendre SANS calorie" (dream dream baby!)

C'est pas simple de manger équilibré en permanence, bien sûr, de temps en temps j'vais me dire "allez, mange léger today"  mais j'ai l'impression d'être comme une voiture déséquilibrée (genre, le lancinent mais léger penchant d'un côté), inéxorablement attirée du côté "graisses saturées".

Alors avant d'être une semi-sportive (j'suis pas encore totalement accomplie), quand je mangeais très mal (environ, 6 jours sur 7 quoi), j'me disais "bon, j'ferai du sport demain", évidemment,  j'me mentais à moi-même, le sport, j'le faisais juste dans ma tête (donc, aucun résultat physique of course).

Maintenant que je suis une semi-sportive, le discours a légèrement changé. Vu que je n'ai pas franchement changer de mode d'alimentation, j'me dis que je me dépense pour éliminer un peu mais j'dois dire qu'en fait le pire, c'est quand après une bonne séance de sport, je mange une bonne pizza, là,  j'ai juste l'impression d'anéantir tous les efforts que j'ai fourni une heure auparavant.

Mais je réitère, la bouffe, c'est la vie.

 Alors oui, être sain c'est pas simple mais après tout, être saint, ça l'est pas non plus.

Une fois sur le vélo elliptique, c'est MUSIQUE TIME (un truc qui bouge of course parce que là, c'est pas James Blunt qui va te faire pédaler comme un Lance Amstrong), une façon d'allier plaisir et efforts, voici un de mes derniers morceaux favoris, le tout dernier Brodinski, EP sorti lundi. Ce  mec est décidément une machine à tueries.