lundi 8 novembre 2010

Lundi pluvieux, lundi merdeux.

Le lundi, ça fait chier.
Le lundi quand il pleut, ça fait (encore plus) chier.

J'me rappelle encore quand j'étais petite, le jour que je détestais le plus était le dimanche.
Ouais, le dimanche y'avait rien à faire et y'avait rien à la télé (encore d'actualité ça), ma seule distraction de la journée devait être Vidéo Gag, c'est dire.

J'ai changé d'avis (j'ai grandi aussi), j'aime le dimanche, jour de glande officiel, en même temps, faut bien se remettre de la soirée de la veille, alors la grasse matinée dominicale (qui déborde sur l'après-midi) c'est pas du luxe.

Non, le jour que je déteste définitivement, c'est le lundi (sauf quand il est férié, chose trop rare).

Le lundi, c'est triste, ça marque la fin du week-end et le début d'un éternel recommencement (bon ok, toutes les semaines se suivent et ne se ressemblent pas exactement, mais globalement, quand on est étudiant, on sait à peu près ce que nous réserve chaque nouvelle semaine), la loose surtout quand, comme moi on commence très mal.

J'ai un mode de fonctionnement assez spécial en ce qui concerne ma scolarité (vaut aussi pour certaines obligations de la vie quotidienne): l'urgence.

L'urgence, y'a que ça qui me motive (ou dans certains cas, la peur), pour pondre un truc décent il me faut ma dose d'adrénaline (ouuuh je vis dangereusement!), sinon je décroche vite et pour n'importe quoi (un regard posé sur le paysage, une couverture de livre qui me laisse songeuse et perplexe, Facebook, un blog, un(e) ami(e), les étudiants qui peuplent la BU et qui eux travaillent VRAIMENT,un iPhone et ses innombrables applications "anti-ennui" et "pousse au vice").

C'est comme ça que j'arrive, le dimanche à 18h (en gros), après avoir perdu mon temps toute l'après-midi en usant des stratagèmes divers et variés tous aussi graves et débiles les uns que les autres (ex: "bon j'm'y met à 15h"... "ah bah il est 15h08"... "bon bah j'm'y met à 16h alors!"), à me dire qu'il est temps, parce que mes deux commentaires sont pour demain.

Quand je réalise qu'il est vraiment l'heure de s'y mettre, je sais déjà que je ne dormirai pas plus de 5h, voilà pourquoi je hais le lundi (et moi-même par  la même occasion), parce que j'sais déjà que le mardi, j'serai sur les rotules avec une motivation quasi inexistante pour m'avancer (préférant parfois planifier mes prochaines soirées) et que le dimanche sera encore le même.. par conséquent mon lundi aussi et donc ma nouvelle semaine aussi.. l'engrenage.

Alors quand j'me réveille très difficilement (enfin, que le réveil me réveille) et que j'entends qu'il pleut, c'est le bouquet, le truc ultime qui me donne envie de rester sous la couette au moins jusqu'à 11h.

Non, je ne déteste pas la pluie, disons que je l'aime bien quand je reste chez moi, au chaud, je dois avouer que l'affronter me soule un peu, surtout à 8h du mat', qu'il fait encore presque nuit et qu'il ne fait que 5°C.

C'est comme ça que j'arrive à me dire, presque chaque lundi matin, que cette fois-ci c'est fini, je me met au travail, oui cette semaine je m'avancerai, ce dimanche-ci je dormirai à une heure convenable, le lundi prochain je ne serai pas en piteux état comme une matinée post-soirée.

Et puis chaque dimanche, au final, j'fais le même constat. Question de volonté.

Bref, demain on est mardi alors ça ira mieux.


La musique me tient perpétuellement compagnie, alors je la partage, j'aime ça:











2 commentaires:

Marie-Caroline a dit…

Vendredi neigeux, vendredi heureux ?

Floriane a dit…

Si on n'a pas à sortir la voiture, je dirais oui! :)